On se doute tous que les circonstances climatiques exceptionnelles de l’année n’augurent malheureusement pas une belle récolte de truffes dans les prochains mois….
La faible réserve d’eau en sortie d’hiver, conjuguée à un été sec qui est arrivé avec un mois d’avance, ainsi que 4 épisodes caniculaires ont sévèrement réduit la capacité de croissance, voire de survie, de nos champignons souterrains.
Cependant, avec le recul d’années extrêmement défavorables, on se rend compte qu’il y a toujours (en quantité toutefois bien inférieure à la moyenne) une récolte à fin de chaque semaine !!!
L’apport d’eau, par les trufficulteurs qui le peuvent, limite un peu l’impact de la sècheresse, mais le résultat est aléatoire et bien décevant par rapport au bénéfice d’une pluie. En contrepartie, l’incidence sur la pérennité de la truffière est toujours catastrophique, d’autant plus si on en abuse.
Alors c’est surtout sur des lieux exceptionnels que la truffe va pouvoir traverser la rigueur de l’été. Ce sont des places truffières bien particulières, qui vont sauver la saison. Celles situées, on l’imagine, sur des sources souterraines qui font remonter de l’humidité durant l’été, où bien celles profitant d’énergie tellurique bénéfique.
Mais là, on touche alors le mystère de la truffe noire…